Ste Brigitte
A quelques kms du chemin de Compostelle, à Saint-André-de-Sangonis au hameau de Sainte-Brigitte, une chapelle est dédiée à la sainte du Nord. Monsieur le consul de Suède s'y est rendu à maintes reprises.
Dédiée à Sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l’Europe, patronne de la Suède et des pèlerins, elle est certainement passée en 1341 dans ce hameau, lors de son pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle avec son mari et y aurait distribué des largesses. Chaque année vers le 23 juillet, pour la fête de la sainte, on y célèbre une messe suivie d’un banquet partagé. Les premières pierres remontent à l’époque romane (1250). Cette chapelle, monument le plus intéressant du patrimoine de Saint-André-de-Sangonis, comporte une belle statue de Sainte Brigitte, une imposante peinture d’autel de la Sainte avec le Christ et la Madone illustrant sa devise "Mon amour est crucifié” ainsi qu'une relique de Sainte Brigitte dont l’authenticité ne fait aucun doute !
Pour en savoir plus :
St Sylvestre de Montcalmès
La chapelle romane Saint-Sylvestre-de-Montcalmès, dite également « des-Brousses » fut construite au début du XIIe siècle. Bien qu’établie en dehors des remparts, sa position était tout de même plus centrale que celle du premier lieu de culte du village, la chapelle Saint-Hilaire-de-Montcalmès, dont subsistent les ruines sur la rive gauche de l’Hérault en se rendant à Saint-Guilhem-le-Désert.
L’édifice religieux permettait de desservir le culte pour les hameaux de Montcalmès et de Lavène, situés non loin de Puéchabon. Citée pour la première fois en 1100 dans un acte de donation d’une terre à l’abbaye d’Aniane, la chapelle Saint-Sylvestre fut construite sur l’un des chemins de pèlerinage menant à l’abbaye de Gellone. En 1122, Guillaume II, abbé de Saint-Guilhem-le-Désert, reçut dans cette paroisse, le serment de fidélité de Guillaume Assalit de Brissac, en présence du prieur Raymond et des moines Pons Gaucelme, Henri, Benoît, Girbert, etc. Le cartulaire d’Aniane nous informe que ce sont les seigneurs Raymond des Deux-Vierges et son frère Gaucelin qui firent donation de l’église à l’abbé d’Aniane. La donation de Saint-Sylvestre fut confirmée en 1146, par le Pape Eugène III, puis en 1154 par le Pape Anastase IV et Adrien IV. Depuis cette époque jusqu’à la Réforme du monastère au XVIIe siècle, le prieur de Saint-Sylvestre a été un religieux dont la nomination appartenait à l’abbé. Au XVIe siècle, Saint Sylvestre souffrit des ravages protestants, ce qui transporta le culte à l’église Saint-Pierre de Puéchabon. La chapelle fut occupée pendant près de 600 ans par les bénédictins qui finirent par la quitter en 1658 pour rejoindre à leur tour l’église Saint-Pierre.
La chapelle Saint-Sylvestre de Montcalmès fut confisquée comme bien national à la Révolution. C’est en 1812 que l’édifice religieux fut racheté par la commune de Puéchabon. Autrefois, le cimetière paroissial entourait l’église. En 1870, le monument est restauré. En octobre 1895, Monseigneur de Cabrières, à la demande de M. le Curé de Puéchabon, vint y faire un pèlerinage.
Construite en calcaire de petit appareil, la chapelle présente un plan caractéristique du roman en bas-Languedoc. Sa nef unique se compose de trois travées et mesure 21 m sur 6,20 m, tandis que son abside est voutée en cul de four. Au fond de la nef, cinq gradins, rangés en amphithéâtre, mènent à l’autel qui date de la construction. L’édifice a seulement l’abside voutée en berceau brisé, tandis que la nef possède des arcs doubleaux qui supportent une charpente de bois. Ses murs sont épais et son éclairage se faisait par deux étroites ouvertures. Une se trouvait à l’abside et l’autre dans le sanctuaire, du côté de l’épître. Ces deux fenêtres primitives ont été fermées au XVIIe siècle et remplacées par une ouverture carrée au fond de la nef. Au niveau de ses portes, on en trouve deux d’une grande simplicité. La première mesure 0,79 m et fut bouchée depuis longtemps. La deuxième, au sud, est plus grande, avec 1,50 m de large. Cette dernière donne accès à l’édifice au moyen de deux marches qu’il faut descendre. C’est entre cette porte et l’abside que l’on trouve une sorte de clocher-mur de 3 m sur 1,20 m. On y pénétrait par l’intérieur de la chapelle. Ce clocher-tour est percé d’une baie semblable à une meurtrière, tandis que son couronnement a de nos jours disparu.
En ce qui concerne sa façade occidentale, c’est une façade borgne, dépourvue d’ouverture et de décor. Toutefois, la beauté de Saint-Sylvestre réside dans les multiples décorations que l’on trouve aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ainsi, le chevet possède de belles frises lombardes. Dans la nef, on trouve des chapiteaux stylisés et des décors géométriques sur les colonnes, les archivoltes et les voussures. Au fond du chevet, un décor peint d’ocre jaune et de rouge orne le mur. Dans l’ensemble, la forme massive et imposante de l’édifice lui donne des allures de forteresse. Bel exemple de l’Art roman languedocien dans sa simplicité et sa sobriété, lachapelle Saint-Sylvestre fut classée au titre des Monuments Historiques en 1920.
En grande solitude sur son lit de cailloux, au milieu des vignes et des oliviers, même porte fermée, son bosquet de chênes verts vous attend pour une méditation apaisante.
St Geniès de Litenis
Cette église romane se dresse dans la campagne à 2kms au sud de Saint-Jean-de-Fos. L'église est mentionnée dès le IXe siècle dans le cartulaire de Gellone comme faisant partie du domaine donné en l'an 804 par Charlemagne à son cousin Guillaume de Gellone en récompense de ses faits d'armes contre les Sarrasins. Donné par saint Guilhem à l'abbaye de Gellone qu'il fonde en 804, ce fisc en constitue l'un des principaux domaines fonciers du IXe au XIIIe siècle. L'église Saint-Géniès de Litenis est édifiée en style roman au XIIe siècle à l'emplacement d'une des nefs latérales d'un sanctuaire paléochrétien datant du VIe ou VIIe siècle, révélé par des fouilles archéologiques effectuées de 1994 à 2001, qui laisse supposer la présence d’un habitat relativement important. Avant la construction du Pont du Diable (1025/1030), le village de Litenis se situait sur le chemin du Gué Royal qui était la seule voie de communication entre les abbayes d’Aniane et de Gellone. Le toponyme Liténis, qui désigne le fisc au début du IXe siècle, est rattaché au vocable de l'église Saint-Géniès à partir du XIIe siècle. L'église de Saint-Jean-de-Fos, qui constitue initialement une annexe de l'église de Litenis, supplante celle-ci comme église paroissiale à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle. En 1710, l'église Saint-Géniès est délabrée : on y installe un ermite pour qu'il la répare et construise son logement au fond de l'église. Le premier acquéreur après la Révolution s'en servit comme carrière de pierre et abattit la voûte de l'abside et la moitié de celle de la nef : les voûtes et toitures sont reconstruites en 1876.
Cette chapelle qui présente la particularité de ne pas être orientée a subi de nombreuses modifications au cours des siècles. Son clocher peigne en est le témoignage le plus visible. Des restaurations successives ont été entreprises depuis les années 80 à l’initiative de l’association « Lo Picart ».
Notre Dame de l'Espérance lieu-dit Le Pic
Les Saint-Ponais sont fiers de leur circulade. En effet, le village est construit en "escargot" autour de son castrum. La chapelle du château est devenue église, et cette dernière, aujourd'hui, domine les toits. Un peu à l'écart de la cité, se cache dans un théâtre de verdure une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-l'Espérance. C'est par un grand escalier que vous accéderez à l'édifice rond surmonté d'une statue de la Vierge. C’est en 1881 que l’abbé Dessalles fait placer sur une petite butte témoin rehaussée d’un tertre et située face au village, la statue de Notre Dame d’Espérance. En juillet 1898, l’abbé Blaquière fait construire la chapelle actuelle pour abriter la statue. La commune est propriétaire des lieux depuis les années 70 et a entrepris des travaux de restauration.
Pour y allez, prenez la route de Pézenas qui traverse le village par l'ouest, puis dans le village, prenez la rue du Pic qui se trouve juste en face du n°14 de la route. Continuez à peu près 100m, garez-vous et continuez à pied.
Chapelle St Antoine
Les premiers ermites construisaient d’étroits sanctuaires et vivaient au milieu des ruraux, leur apportant le témoignage de leur foi tout en vivant de leurs aumônes. Saccagé lors des guerres de religion le site fut abandonné et ne tarda pas à tomber en ruines. Selon Louis Coustol, historien local, ce n’est qu’au XVIIe siècle, lors d’une visite pastorale en 1690, qu’il est fait mention de la chapelle actuelle. Après la tourmente révolutionnaire, le décès du dernier ermite et le relâchement du culte, les lieux sombrent dans un délabrement avancé. En 1867, les habitants de Saint-Bauzille-de-la-Sylve décident de relever de ses ruines la chapelle actuelle qui fut dotée d’une cloche, bénite le 20 janvier 1868. Soucieuses de préserver le patrimoine local, les municipalités successives, propriétaires des lieux depuis 1905, se sont employées à restaurer cet édifice. Il est vrai que le culte, dédié à Saint-Antoine, est gravé dans la mémoire des Saint-Bauzillois.
Rappelons que dès 1122, l’église paroissiale fut consacrée à Saint-Baudile, disciple et contemporain de Saint-Antoine. Les études d’Auguste Pelet, conservateur des monuments historiques du Gard précisent en 1865 que Baudillio enfant de la Gaule narbonnaise aurait été conquis par le témoignage et la vie érémitique de saint Antoine. Il s’agit de saint Antoine du désert, dit « le Grand » comme l’atteste le cantique traditionnel des fidèles. Le 17 janvier, sur un plan strictement religieux, la dévotion au saint ermite trouve une résonance particulière dans les propos de la Vierge à Auguste Arnaud, le 8 juin 1873 : « il faut aller à Saint-Antoine en procession et y dire la messe ». Enfin, saison oblige, et plus prosaïquement, il faut rappeler que saint Antoine et son inséparable petit cochon restent protecteurs des « rabassièrs », les chercheurs de truffes.
Chaque année en janvier, une messe est traditionnellement célébrée à la chapelle en l'honneur de Saint-Antoine. Adossé à la colline qui domine Saint-Bauzille-de-la-Sylve, l’ermitage de Saint-Antoine, situé près d’une source sur un replat bien abrité des vents dominants était propice à l’installation des solitaires chrétiens.
Une histoire qui vous emporte et qui vous transporte dans un site exceptionnel sur les hauteurs de Saint-Bauzille-de-la-Sylve.
Notre Dame de Regagnas
Chaque 8 septembre, nous faisons mémoire de la nativité de la Vierge Marie et une messe est célébrée à la chapelle Notre-Dame-de-Régagnas dite Notre-Dame-de-la-Délivrance. Mais c’est aussi un moment marquant pour tous les "Innocents" (autre nom donné aux Anianais) car pendant les dix jours qui suivent, il y a une prière à la chapelle à 17 h à la mémoire des victimes des épidémies meurtrières de choléra de 1849 et 1854 et le rappel du vœu des Anianais fait en l’an de grâce 1384.
Petit rappel historique : pendant la guerre de Cent ans, une compagnie de pillards anglais assiège Aniane et réduit les "Innocents" à leur dernière extrémité. Les habitants adressent alors leurs prières à la Sainte Vierge et promettent de bâtir une chapelle en son honneur si le siège est levé. La prière est exaucée et par un parchemin du 27 octobre 1835, l’autorisation est donnée pour la construction de ladite chapelle avec une procession annuelle pour perpétuer leur délivrance.
Pour le choléra, c’est par le bagne sis dans l’ancienne abbaye qu’un transport de forçats arrivant de Marseille introduit la bactérie vibrio choleræ dans la ville. Il y eut au total 600 malades et 413 morts, et sur 3 000 habitants en 1849, il en restait 1 200 en 1854, tous les autres ayant fui. Le 8 septembre 1854 a lieu une procession votive à Notre-Dame-de-la-Délivrance et l’épidémie cesse à la fin du mois. Pour les "Innocents", cette date marque la renaissance de leur cité millénaire.
St Martin du Cardonnet
article chapelle St Martin du Cardonnet
Chapelle Ste Marie de Valcrose
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Chapelle St Fulcran
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Ermitage Notre Dame de Belle Grâce
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